En cas d’urgence, il livre l’acier en personne

Antonio Giampaolo est en charge de l’un des aciers les plus prisés de voestalpine. Des pièces aéronautiques aux instruments chirurgicaux, cet acier est utilisé pour presque tout. Un vaste éventail d’applications qui requiert une expertise appropriée pour être en mesure de conseiller parfaitement tous les clients.

Lorsqu’il a été embauché pour un job d’étudiant chez voestalpine après sa maturité, Antonio Giampaolo n’aurait jamais pensé qu’il serait un jour lui-même en première ligne. À l’époque, il travaillait dans l’entrepôt du sidérurgiste pour financer un séjour linguistique aux États-Unis. Aujourd’hui, 28 ans plus tard, il est l’interlocuteur numéro un pour l’un des plus importants aciers du groupe: le «N700» «On pourrait comparer cet acier à la pomme de terre en cuisine», déclare en riant l’Italien d’origine, qui parle aussi couramment le français et le suisse allemand. «C’est un acier qui convient à pratiquement toutes les applications.» Des pièces aéronautiques aux instruments chirurgicaux de haute précision utilisés en médecine des implants, en passant par les couteaux de chasse.

La popularité du «N700» s’explique par plusieurs raisons. Ses excellentes propriétés, telles que sa pureté et sa ténacité, sont créées dans les ateliers de production ultra-modernes de Kapfenberg grâce à un ingénieux procédé de refusion. La résistance à la corrosion et la ténacité sont ensuite obtenues pour répondre exactement aux exigences du client par un traitement thermique simple appelé durcissement par précipitation. Les tôles subissent un laminage croisé pour assurer une stabilité dimensionnelle et une homogénéité dans toutes les directions.

Antonio Giampaolo déclare avec fierté: «Aucun autre fabricant suisse ne propose cet avantage.»

Voestalpine a en stock l’acier sous forme de barres rondes, d’acier blanc et de tôles. «Nous pouvons ainsi réagir rapidement aux nouvelles commandes.» C’est particulièrement important dans la situation actuelle, où les aciéries sont fortement sollicitées et les commandes doivent être passées plusieurs mois à l’avance. Antonio Giampaolo peut traiter la plupart des commandes directement avec les stocks de Wallisellen.

Les tôles sont déjà préfabriquées et ne doivent pas être découpées à partir de blocs, ce qui prendrait du temps. Si, malgré tout, un produit n’est momentanément plus disponible, Antonio Giampaolo doit faire preuve de créativité: «Il nous est arrivé de fraiser et de laminer des barres rondes ou des tôles plus épaisses aux dimensions voulues.» Nous pouvons le faire grâce à notre service interne de production. «Nous mettons tout en œuvre pour aider nos clients.» Cette affirmation peut littéralement être prise au pied de la lettre: en cas d’urgence, Antonio Giampaolo n’hésite pas une seconde à prendre sa propre voiture. Pour livrer en personne tout ce qui rentre dans son coffre.

La flexibilité est devenue une partie de son ADN. «Nous vivons une drôle d’époque. Il y a eu d’abord le coronavirus, puis la crise ukrainienne et, maintenant, la sécurité énergétique est devenue la préoccupation centrale de la branche.» Le «quotidien normal» n’existe plus depuis longtemps. Il l’envisage comme un défi. «Je m’efforce d’accompagner mes clients et d’être un partenaire loyal.»

Pour Antonio Giampaolo, la loyauté et l’honnêteté ne sont pas que de simples mots, mais une véritable façon d’être.

Même quand il lui faut parfois du courage: «J’ai déjà conseillé à un client de se tourner vers un concurrent lorsque ses produits étaient mieux adaptés. Ce qui est toutefois très rarement le cas», sourit-il. Cette démarche est bien accueillie. Dès que l’occasion s’est de nouveau présentée, le client est revenu vers voestalpine. «Cela montre que nous sommes un véritable partenaire», conclut Antonio Giampaolo. Dans les bons comme dans les mauvais moments.